Christ, le rocher ou bâtir sa vie sur le roc!

Christ, le rocher ou bâtir sa vie sur le roc!

CHRIST, le rocher ou bâtir sa vie sur le roc !

 

            Plusieurs textes bibliques prophétiques nous permettent de cheminer avec assurance pour comprendre l'importance dans notre foi en Christ de s'appuyer véritablement sur le "Rocher des siècles" Christ, notre Roi.

 

La première mention de Christ, le rocher se trouve en Genèse 49.24 b avec la bénédiction prophétique de Jacob à Joseph et à ses descendants : "Reçois tout cela par la force du Dieu puissant qui est mon Dieu, par le nom du Berger qui est le rocher d'Israël, par mon Dieu qui vient à ton secours, par le Tout-Puissant qui te bénit".

 

            C'est en Exode 17.6, dans l'épisode du "rocher d'Horeb" : "Je vais me tenir devant toi, là, sur un rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher. De l'eau en sortira, et le peuple pourra boire. Moïse obéit au SEIGNEUR sous les yeux des anciens"  ; que nous trouvons dans le geste symbolique de Moïse une première approche très nette de l'efficacité rédemptrice de "Christ, le rocher". En effet, et nous le lirons à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, le rocher d'Horeb frappé qui préfigure pour le peuple d'Israël la prophétie de la mort de Christ dans son aspect expiatoire qui les libère de la culpabilité du péché par l'effusion du sang de Christ d'une part ; et l'eau du rocher qui en ressort qui symbolise la vie du Saint Esprit reçue par grâce selon l'attestation de Jean 3.16 "que quiconque qui croit au Christ ait la vie éternelle" car cette vie jaillit du Rocher qui est Christ (cf 1 Corinthiens 10.4) ; qu'elle est proposée à des Juifs et Païens parfaitement indignes d'une telle grâce (cf Exode 17.2) : Alors les Israélites cherchent querelle à Moïse. Ils disent : « Donne-nous de l'eau à boire ! » Moïse leur répond : « Pourquoi est-ce que vous me cherchez querelle ? Vous provoquez le SEIGNEUR. Pourquoi donc ? (et cf Ephésiens 2.1-6) : 1 Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes, à cause de vos péchés. 2 Vous viviez dans le péché en suivant les forces de ce monde. Vous obéissiez au chef des puissances mauvaises qui règnent entre ciel et terre. Ce chef, c'est l'esprit du mal qui agit maintenant chez ceux qui désobéissent à Dieu. 3 Autrefois, nous aussi, nous faisions tous partie de ces gens-là quand nous vivions selon nos désirs mauvais. Nous obéissions à ces désirs et à nos pensées mauvaises. À cause de notre nature, nous méritions la colère de Dieu comme les autres. 4 Mais Dieu est riche en pitié et il nous aime d'un grand amour. 5 C'est pourquoi, à nous qui étions morts à cause de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ. Oui, vous êtes sauvés grâce à la bonté de Dieu. 6 Avec le Christ Jésus, il nous a réveillés de la mort et avec lui encore, il nous a fait asseoir dans les cieux. ; pourtant cette vie du Saint Esprit est librement offerte (cf Jean 4.10, Jésus lui répond : « Tu ne connais pas le don de Dieu. Tu ne connais pas celui qui te dit : “Donne-moi à boire.” Sinon, c'est toi qui demanderais à boire, et je te donnerais une eau pleine de vie », Romains 6.23, Oui, avec le péché, ce qu'on gagne, c'est la mort. Mais avec Dieu, ce qu'on reçoit gratuitement, c'est la vie avec lui pour toujours, en union avec le Christ Jésus, notre Seigneur. Ephésiens 2.8, En effet, vous êtes sauvés grâce à la bonté de Dieu, et parce que vous croyez. Cela ne vient pas de vous, c'est Dieu qui vous donne le salut) ; pourtant cette vie du Saint Esprit est abondante (cf Romains 5.20, la loi est arrivée, et les fautes sont devenues de plus en plus nombreuses. Mais là où les péchés sont devenus de plus en plus nombreux, les bienfaits de Dieu ont été plus nombreux encore ) ; cette vie du Saint Esprit est proche (cf Romains 10.8, Alors voici comment les Livres Saints parlent de la justice : « La parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. » Cette parole, c'est le message de la foi que nous annonçons) ; et cette vie du Saint Esprit est disponible pour tous les hommes (selon la prophétie d'Esaïe 55.1, Vous tous qui avez soif, voici de l'eau, venez ! Même si vous n'avez pas d'argent, venez ! Achetez à manger, c'est gratuit. Venez, achetez du vin et du lait sans argent).

 

            Dans les livres du Pentateuque, en plus de ce passage d'Exode 17.6, nous trouvons trois autres allusions ou autres significations prophétiques complémentaires sur ce que peut représenter "Christ, le rocher".

            Exode 33.19-23 : 19 Le SEIGNEUR lui répond : « Je vais passer devant toi. Je te montrerai toute ma bonté et je te dirai mon vrai nom, “LE SEIGNEUR”? . Je serai bon avec qui je veux être bon et j'aurai pitié de qui je veux avoir pitié. 20 Mais voir mon visage, c'est impossible. En effet, un être humain ne peut pas me voir et rester vivant. » 21 Le SEIGNEUR dit encore : « Voici une place près de moi. Reste là sur le rocher. 22 Alors quand ma gloire passera, je te cacherai dans le creux du rocher. Je te couvrirai de ma main pendant que je passerai. 23 Puis j'enlèverai ma main, et tu me verras de dos. Mais mon visage, on ne peut pas le voir ».

            Nombres 20.7-13 (qui est un répétitif avec d'autres détails du passage d'Exode 17, cité plus haut) : 7 Le SEIGNEUR dit à Moïse : 8 « Prends ton bâton et, avec ton frère Aaron, réunis la communauté d'Israël. Sous leurs yeux, vous parlerez au rocher qui est là-bas, et il donnera de l'eau. Pour eux, tu feras sortir de l'eau du rocher et tu donneras à boire à la communauté d'Israël et à ses troupeaux. » 9 Moïse obéit, il va chercher son bâton dans la tente du SEIGNEUR. 10 Moïse et Aaron réunissent l'assemblée des Israélites devant le rocher et ils leur disent : « Écoutez donc, vous qui vous révoltez ! Est-ce que nous serons capables de faire sortir pour vous de l'eau de ce rocher ? » 11 Moïse lève la main et, avec son bâton, il frappe le rocher deux fois. Aussitôt, l'eau sort en grande quantité. La communauté d'Israël peut boire et ses troupeaux aussi. 12 Mais le SEIGNEUR dit à Moïse et à Aaron : « Vous n'avez pas eu confiance en moi, vous n'avez pas montré aux Israélites que je suis le vrai Dieu ! Pour cela, ce n'est pas vous qui conduirez ce peuple dans le pays que je leur donne. » 13 Cette source est la source de Meriba, c'est-à-dire la source de la Querelle. En effet, à cet endroit, les Israélites ont cherché querelle au SEIGNEUR. Mais là, le SEIGNEUR a montré qu'il est le vrai Dieu.

            Deutéronome 32.4 : Le SEIGNEUR est un solide rocher. Toutes ses actions sont parfaites, toutes ses décisions sont justes. Notre Dieu est fidèle, il ne fait jamais le mal, il est toujours juste et droit. Ici, ce verset 4 fait parti d'un texte de Moïse à caractère prophétique s'intitulant "Cantique de Moïse" qui décrit toute la désobéissance d'Israël qui au lieu de s'appuyer sur "Christ, le rocher", s'est appuyé sur des faux dieux et s'est ainsi apostasié. Il est intéressant dans ce chapitre 32 de voir le nombre d'allusion sur "le rocher" qui est bien sûr symbole de Christ mais aussi symbole du "Dieu vivant". Voyons donc ces différents versets :

            Deutéronome 32.15 : Yechouroun (Israël) est devenu gras et il s'est regimbé ; - Tu es devenu gras, épais et replet ! - Et il a délaissé Dieu, son créateur, Il a méprisé le Rocher de son salut

            Deutéronome 32.18 : Tu as dédaigné le Rocher qui t'a fait naître, Et tu as oublié le Dieu qui t'a engendré.

            Deutéronome 32.30-31 : Comment un seul en poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, Si leur rocher ne les avait vendus, Si l'Éternel ne les avait livrés ? 31 Car leur rocher n'est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges.

            Deutéronome 32.36-37 : L'Éternel jugera son peuple ; Mais il aura pitié de ses serviteurs, En voyant que leur force est épuisée, Et qu'il n'y a plus personne qu'on retienne ou qu'on relâche. 37 Il dira : Où sont leurs faux dieux, le faux rocher qui leur servait de refuge...

 

            Livres dits historiques.

            Nous ne trouvons plusieurs passages qui font allusion au "Rocher".

            Le premier se trouve dans la prière prophétique de Anne, la mère de Samuel (1 Samuel 2.2) : Le SEIGNEUR seul est saint. Personne ne nous protège comme notre Dieu, notre solide Rocher. À part toi, SEIGNEUR, il n'y a pas de Dieu.

            Le deuxième passage, se trouve en 2 Samuel 22, où sous la forme d'un psaume, plusieurs versets nous parlent du "Roc" ou du "Rocher".

            -           2 Samuel 22.2-3 : Il dit : L'Éternel est mon roc, ma forteresse, mon libérateur, 3 le Dieu qui est mon rocher, où je me réfugie, Mon bouclier et la force qui me sauve, ma haute retraite dans ma fuite. O mon Sauveur ! Tu me sauves de la violence.

            -           2 Samuel 22.32 : Car qui est Dieu, si ce n'est l'Éternel ? Et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu ?

            -           2 Samuel 22.47 : L'Éternel est vivant et béni soit mon rocher ! Que Dieu, le rocher de mon salut, soit exalté...

            Le troisième passage se trouve en 2 Samuel 23.2-3. Toujours sous forme de psaume, nous trouvons ici les dernières paroles prophétiques de David : 2 L'Esprit de l'Éternel a parlé par moi, Et sa parole est sur ma langue. 3 Le Dieu d'Israël a parlé, le rocher d'Israël m'a dit : Celui qui domine sur les humains est juste, celui qui domine dans la crainte de Dieu..." (version la Colombe).

 

            Psaumes.

            Plusieurs psaumes font mention des mots "roc" et "rocher"  mais aussi "pierre principale de l'angle".

            -           Dans le psaume 18, nous citerons trois versets :

            3)         : Le SEIGNEUR est mon solide rocher, il me protège avec puissance et me rend libre. Mon Dieu est le rocher où je m'abrite. Il est mon bouclier, mon puissant défenseur et mon sauveur.

            32)       : Qui donc est Dieu ? C'est le SEIGNEUR. Qui est notre solide rocher ? C'est notre Dieu.

            47)       : Le SEIGNEUR est vivant ! Gloire à mon solide rocher ! Gloire à Dieu qui m'a sauvé !

            -           Psaume 19.15 : Reçois favorablement les paroles de ma bouche et la méditation de mon coeur en ta présence, O Éternel, mon rocher et mon rédempteur !

            -           Psaume 28.1 : De David. SEIGNEUR, mon solide rocher, je fais appel à toi, ne reste pas sourd à mes cris ! Si tu ne me réponds pas, je vais ressembler à ceux qui descendent dans la tombe.

            -           Psaume 31.3-4 : Tends l'oreille vers moi, viens vite à mon secours ! Sois pour moi le solide rocher qui m'abrite, l'endroit sûr qui peut me sauver. Oui, mon rocher, c'est toi, et tu me protèges avec puissance. Guide-moi et conduis-moi pour montrer ta gloire.

            -           Psaume 42.10 : Je dis à Dieu, mon roc : Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi ?

            -           Psaume 62.3 : Lui seul est mon solide rocher, lui seul me sauve. Il me protège avec puissance, je ne peux pas tomber.

            -           Psaume 62.7-8 : Lui seul est mon solide rocher, lui seul me sauve. Il me protège avec puissance, je ne peux pas tomber. 8 Mon salut et mon honneur viennent de lui. Mon protecteur puissant et mon abri, c'est lui.

            -           Psaume 71.3 : Sois pour moi le solide rocher qui m'accueille, l'endroit où je peux venir à tout moment : tu as décidé de me sauver. Oui, mon rocher, c'est toi, tu me protèges avec puissance.

            -           Psaume 73.26 : Mon corps et mon cœur peuvent être usés, mais Dieu est mon solide rocher et mon trésor pour toujours.

            -           Psaume 78.35-39 : Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, que le Dieu Très-Haut était leur rédempteur. 36 Mais ils voulaient le séduire par leur parole et ils lui mentaient de la langue ; 37 Leur cœur n'était pas fermement à lui, et ils n'étaient pas fidèles à son alliance. 38 Mais lui, qui est compatissant, faisait l'expiation de la faute et ne détruisait pas ; Il multipliait (les occasions) de retenir sa colère et n'éveillait pas toute sa fureur. 39 Il se souvenait qu'ils n'étaient que chair, un souffle qui s'en va et ne revient pas.

            -           Psaume 89.21-29 : J'ai trouvé David mon serviteur, j'ai versé mon huile sainte sur sa tête. 22 Ma main le soutiendra solidement, et mon bras le rendra fort. 23 « L'ennemi ne pourra pas le tromper, celui qui se révolte contre lui ne pourra pas l'écraser. 24 Oui, je détruirai ses ennemis sous ses yeux, je frapperai ceux qui le détestent. 25 Ma fidélité et mon amour seront avec lui, et grâce à moi, il sera vainqueur. 26 Je lui donnerai autorité sur la mer et sur les fleuves. 27 « Il me dira : “Tu es mon Père, tu es mon Dieu, le solide rocher qui me sauve ! ” 28 « Et moi, je ferai de lui mon fils aîné, le plus grand des rois de la terre. 29 Je lui garderai pour toujours mon amour, je respecterai fidèlement mon alliance.

            -           Psaume 92.16 : Il montre ainsi que le SEIGNEUR est juste : « Il est mon solide rocher. En lui, rien n'est faux. »

            -           Psaume 94.22 : Mais le SEIGNEUR me protège avec puissance. Mon Dieu est le solide rocher où je m'abrite.

            -           Psaume 95.1 : Venez, crions de joie pour le SEIGNEUR, saluons joyeusement notre solide Rocher, notre sauveur !

            -           Psaume 118.22 : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre principale, celle de l'angle.                                   

Pour le verset 22 de ce psaume relatif à Christ, le rocher devient pierre principale de l'angle. C'est un nouveau développement de la pensée prophétique relative à Christ qui sera reprise successivement par les prophètes.

 

            Nous ne pouvions omettre de citer d'autres passages des psaumes qui nous parlent tant de "l'eau jaillissante du rocher d'Horeb" que de "la pose de nos pieds sur le roc" (Christ).

            -           Psaume 78.15-16 : Il a fendu des rochers dans le désert pour leur donner de l'eau en abondance. 16 De la pierre, il a fait sortir des ruisseaux et couler des torrents d'eau.

            -           Psaume 105.41 : Il a fendu le rocher et l'eau a coulé, elle a coulé dans le désert comme un fleuve.

            -           Psaume 114.7-8 : Terre, tremble devant le Seigneur, devant le Dieu de Jacob. 8 Il change le rocher en étang et les cailloux en source.

            -           Psaume 40.2-4 : J'ai mis tout mon espoir dans le SEIGNEUR : il s'est penché vers moi, il a écouté mon cri. 3 Il m'a fait remonter du puits sans fond, de la boue des profondeurs. Il a dressé mes pieds sur le rocher (de Christ), il a rendu mes pas plus sûrs. 4 Dans ma bouche, il a mis un chant nouveau, une louange pour lui, notre Dieu. Beaucoup verront cela, ils respecteront le SEIGNEUR et ils auront confiance en lui.

 

            Prophètes.

            C'est en Esaïe 8.14-15, avec répétitif en Esaïe 28.16, que nous retrouvons l'explication prophétique relative au psaume 118.22 : "Pour les deux familles d'Israël il peut être un refuge, mais aussi la pierre sur laquelle on bute, le rocher qui fait tomber. Beaucoup s'y heurteront et, dans leur chute, se casseront les reins. Il peut être un piège où se prendront les habitants de Jérusalem. Beaucoup s'y empêtreront les pieds et ne pourront se dégager"   et " Voici donc ce que déclare le Seigneur Dieu : « A Sion je vais placer une pierre de fondation pour vous mettre à l'épreuve, une précieuse pierre d'angle aux assises solides. Celui qui me fait confiance aura la même solidité".

            Voyons maintenant Esaïe 32.2 : Chacun sera comme un abri contre le vent, comme un refuge contre la pluie, comme l'eau qui coule dans le désert, comme l'ombre d'un gros rocher dans un pays chaud. Ce verset est la plus claire allusion à la parabole de Jésus-Christ appelée la "maison bâti sur le roc" que nous retrouvons  en Matthieu 7.24-27 et Luc 6.47-49 (nous en reparlerons dans la section Nouveau Testament).

            D'une autre manière le prophète Daniel nous parle de la "pierre ou du rocher ou du roc" qui frappera la statue, Daniel 2.34-35 : Tu as contemplé cette statue jusqu'au moment où une pierre s'est détachée de la montagne sans intervention humaine ; elle est venue frapper les pieds en fer et en terre cuite de la statue, et les a fracassés. 35 Alors, d'un seul coup, le fer et la terre cuite, ainsi que le bronze, l'argent et l'or, furent réduits en poussière que le vent emporta, comme des brins de paille lorsqu'on vanne les céréales en été. Aucune trace n'en subsista. Quant à la pierre qui avait frappé la statue, elle devint une grande montagne remplissant toute la terre. C'est encore une allusion prophétique de la destruction de la Babylone des nations au retour de Christ. Daniel 2.45 : c'est ce qu'annonce la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans intervention humaine, pour venir broyer le fer, le bronze, la terre cuite, l'argent et l'or de la statue. Le grand Dieu t'a fait connaître ainsi ce qui arrivera par la suite. Ton rêve est une authentique révélation, et son interprétation est digne de confiance ».

            Zacharie 4.6-7 : 6 Alors il reprit et me dit : C'est ici la parole que l'Éternel adresse à Zorobabel : Ce n'est ni par la puissance, ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Éternel des armées. 7 Qui es-tu, grande montagne ? Devant Zorobabel, tu seras aplanie. Il en sortira la pierre principale au milieu des acclamations : Grâce, grâce pour elle !  Ces deux versets sont encore un allusion à Christ, le rocher, puisque Jésus le Christ est aussi un descendant de Zorobabel (cf Matthieu 1.12-13).

 

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Christ, le rocher dans le Nouveau Testament.

           

            Sous forme de parabole.

 

            Matthieu 7.24-27 : 24 « Celui qui écoute toutes ces paroles et m'obéit, celui-là ressemble à un sage. Le sage construit sa maison sur de la pierre. 25 La pluie tombe, les rivières débordent, les vents soufflent et se jettent contre la maison. La maison ne tombe pas, parce qu'on a posé ses fondations sur de la pierre. 26 Mais celui qui écoute mes paroles et ne fait pas ce que je dis, celui-là ressemble à quelqu'un de stupide. Celui qui est stupide construit sa maison sur le sable. 27 La pluie tombe, les rivières débordent, les vents soufflent et frappent la maison. La maison tombe et elle est complètement détruite ».

            Luc 6.47-49 : 46 « Vous m'appelez : “Seigneur ! Seigneur ! ”, mais vous ne faites pas ce que je dis. Pourquoi donc ? 47 Celui qui vient à moi, qui écoute mes paroles et m'obéit, je vais vous montrer à qui il ressemble : 48 il ressemble à quelqu'un qui construit une maison. Il a creusé la terre, il a creusé profondément, et il a posé les fondations sur de la pierre. Au moment de l'inondation, les eaux de la rivière se jettent sur cette maison, mais elles ne peuvent pas la faire bouger. En effet, la maison est bien construite. 49 Mais celui qui écoute mes paroles et ne fait pas ce que je dis, voici à qui il ressemble : il ressemble à quelqu'un qui a construit une maison sur le sol, sans faire de fondations. Quand les eaux de la rivière se jettent sur elle, la maison tombe tout de suite, elle est complètement détruite ! ». 

            Ici, dans cette parabole relatée tant par Matthieu, que par Luc, notre Seigneur Jésus-Christ réactualise comme nous l'avons dit plus haut, la prophétie d'Esaïe 32.2. Dans le contexte de l'annonce de l'Evangile, la prophétie d'Esaïe réactualisée dans  cette parabole par Jésus-Christ, doit nous interpeller quant à l'importance, (pour tout croyant racheté par le Sang de Christ) de bien creuser la terre, de la creuser profondément et surtout de bien poser les fondations de sa foi sur la pierre, pierre d'angle bien sûr (cf cité plus haut, psaume 118.22, etc.)

 

            Après la parabole... confession de foi et Eglise qui sont bâties sur "Christ, le rocher" ?

            Dans l'Evangile selon Matthieu, il y a une deuxième allusion à Christ, le rocher. C'est en Matthieu 16.13-18. 13 Jésus arrive dans la région de Césarée de Philippe. Il demande à ses disciples : « Pour les gens, qui est le Fils de l'homme ? » 14 Ils lui répondent : « Les uns disent que tu es Jean-Baptiste. D'autres disent que tu es Élie. D'autres encore disent que tu es Jérémie ou l'un des autres prophètes. » 15 Jésus leur dit : « Mais vous, qu'est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? » 16 Simon-Pierre lui répond : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ». 17 Alors Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, tu es heureux. En effet, ce n'est pas une personne humaine qui t'a fait connaître cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. 18 Et moi, je te dis ceci : Tu es Pierre, et sur cette pierre, je construirai mon Église, et la puissance de la mort ne pourra rien contre elle.

            Dans ce passage de l'Evangile, nous ne prendrons pas appui sur le mot "Eglise" tel que les différentes branches du Christianisme l'interprète, mais dans le contexte de cette étude, sur "Christ, le rocher".

            Il nous faut revenir au contexte de la prophétie d'Esaïe 28.16 qui dit en sa conclusion "Celui qui me fait confiance aura la même solidité"  (voir plus bas les variantes Romains 9.33, 10.11, 1 Pierre 2.6 qui font référence à ce verset d'Esaïe 28.16) ; cela selon l'accomplissement des promesses prophétiques d'une nouvelle Alliance par la venue de l'Evangile de Dieu apporté par Jésus, le Christ ou le Messie de Dieu ou le Saint venu de Dieu. 

            C'est ce que semble dire les trois autres évangiles, où le mot "Eglise" n'est pas cité :

            -           Marc 8.27-30 : Jésus s'en alla, avec ses disciples dans les villages de Césarée de Philippe, et en chemin, il leur posa cette question : Les gens, qui disent-ils que je suis ? 28 Ils dirent : Jean-Baptiste ; d'autres, Élie ; d'autres, l'un des prophètes. 29 Mais vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre lui répondit : Tu es le Christ. 30 Jésus leur recommanda sévèrement de ne dire à personne ce qui le concernait.

            -           Luc 9.18-21 : 18 Un jour, Jésus prie dans un endroit isolé et ses disciples sont avec lui. Jésus leur demande : « Pour les foules, qui suis-je ? » 19 Les disciples répondent : « Les uns disent que tu es Jean-Baptiste, d'autres disent que tu es Élie. D'autres encore disent que tu es un prophète d'autrefois qui s'est relevé de la mort. » 20 Jésus leur dit : « Mais vous, qu'est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? » Pierre répond : « Tu es le Messie de Dieu ! » 21 Jésus leur commande sévèrement : « Ne dites cela à personne ! ».

            -           Jean 6.66-69 : À partir de ce moment, beaucoup de disciples s'en vont et ils n'accompagnent plus Jésus. 67 Alors Jésus dit aux douze apôtres : « Est-ce que vous voulez partir, vous aussi ? » 68 Simon-Pierre lui répond : « Seigneur, à qui pouvons-nous aller ? Tu as les paroles qui permettent de vivre avec Dieu pour toujours. 69 Et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint venu de Dieu ».

            Qu'il en soit des quatre Evangiles, ils ont tous le même point commun ! C'est que Pierre, mais aussi les disciples ont reconnu en Jésus, le Christ ou le Messie de Dieu ou le Saint venu de Dieu. ! Donc ils ont reconnu "le rocher des siècles" dont Jacob, Moïse, David, Ethan, Néhémie, Esaïe ont parlé tour à tour. Il y a donc accomplissement de plusieurs prophéties promettant nouvelle alliance, repentance, conversion, grâce, miséricorde, nouvelle naissance par la foi en Christ, le rocher.

            A propos du passage de Matthieu 16.18 : Et moi, je te dis ceci : Tu es Pierre, et sur cette pierre, je construirai mon Église ; plusieurs interprétations ont été avancées dans le Christianisme. Bien que dans le catholicisme on ose affirmer que Pierre est la pierre fondatrice de l'Eglise ; il faut bien convenir qu'avant même que Pierre ait pu être prétendu être le premier pape chez les catholiques romains, Pierre a avant tout été un des disciples juifs galiléens du Seigneur Jésus et que tout comme les autres disciples (à l'exception de Juda l'Iscariote qui le reniera par la suite) tous ont confessé et reconnu que Jésus est le Christ.

            Oui, c'est bien sur la  base de cette confession de foi de Pierre mais aussi des disciples que "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" que s'opérera la révélation prophétique           de la naissance en eux, mais aussi en nous aujourd'hui encore qu'est née "l'Eglise" ; non point comme le Christianisme l'entend à tort, mais comme la parole de Dieu le dit, car le Rocher c'est Jésus, le Christ lui-même, qui par sa mort sur la croix sauve les pécheurs et les ajoute à son Eglise, Eglise de Christ uniquement, selon le même acte de confession de foi de Pierre et de tous les autres disciples de tous les temps depuis la mort et la résurrection de Christ, le Rocher et ce sans l'ombre d'une confusion ou d'un trafic religieux reconverti en Christianisme de façade (cf Romains 9.33 : selon qu'il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera pas confus ; Romains 10.11 : selon ce que dit l'Écriture : Quiconque croit en lui ne sera pas confus ; 1 Pierre 2.6 : En effet, les Livres Saints disent de la part de Dieu : « Regardez ! J'ai choisi une pierre précieuse et je la pose dans la ville de Sion comme pierre principale. Celui qui s'appuie sur elle ne sera pas déçu ».

 

            Retour à une autre parabole qui complète deux prophéties d'Esaïe, relatée par Matthieu, Marc et Luc.

            Il s'agit de la parabole des vignerons.

            Tant vu par Matthieu, Marc et Luc, tous trois citent après la parabole, tant deux ou une prophéties d'Esaïe, inversement Esaïe 28.16 et Esaïe 8.14-15  et aussi d'une certaine manière le psaume 118.22-24.             

            Matthieu 21.33-46 : 33 « Écoutez une autre histoire : Un propriétaire plante une vigne. Il l'entoure d'un mur, il creuse un trou pour le pressoir à raisin. Il construit une tour pour surveiller la vigne. Ensuite, il laisse la vigne à des vignerons et il part en voyage. 34 Au moment où on récolte le raisin, il envoie ses serviteurs vers les vignerons, pour aller chercher son raisin. 35 Mais les vignerons prennent les serviteurs, ils frappent le premier, ils tuent le deuxième et ils font mourir le troisième à coups de pierres. 36 Le propriétaire envoie encore d'autres serviteurs, plus nombreux que les premiers. Mais les vignerons leur font la même chose. 37 Enfin, le propriétaire leur envoie son fils en se disant : “Ils respecteront mon fils.” 38 Mais quand les vignerons voient le fils, ils se disent entre eux : “C'est lui qui sera le propriétaire plus tard ! Venez ! Tuons-le, et la vigne sera à nous ! ” 39 Ils prennent le fils, ils le font sortir de la vigne et le tuent ». 40 Jésus demande : « Quand le propriétaire de la vigne viendra, qu'est-ce qu'il va faire à ces vignerons ? » 41 Les chefs religieux répondent à Jésus : « Il va tuer sans pitié ces gens méchants. Il louera la vigne à d'autres vignerons, et au moment de la récolte, ces vignerons lui donneront le raisin ». 42 Alors Jésus leur dit : « Vous avez sûrement lu ces phrases dans les Livres Saints : “La pierre que les maçons ont rejetée est devenue la pierre principale de la maison. C'est le Seigneur qui a fait cela. Quelle chose merveilleuse pour nous ! ”  » 43-44 Si quelqu'un tombe sur cette pierre, son corps sera brisé. Si cette pierre tombe sur quelqu'un, elle l'écrasera. C'est pourquoi, je vous le dis, Dieu vous enlèvera le Royaume et il le donnera à un peuple qui produira les fruits du Royaume. 45 Les chefs des prêtres et les Pharisiens entendent les comparaisons de Jésus, et ils comprennent que Jésus parle d'eux. 46 Ils cherchent à l'arrêter, mais ils ont peur des foules. En effet, les gens pensent que Jésus est un prophète.

            Marc 12.1-12 : 1 Après cela, Jésus se met à leur parler en utilisant des comparaisons. Il leur dit : « Un homme plante une vigne. Il l'entoure d'un mur, il creuse un trou pour le pressoir à raisin, il construit une tour pour surveiller la vigne. Ensuite, il laisse la vigne à des vignerons et il part en voyage. 2 Au moment de la récolte, il envoie un serviteur vers les vignerons pour aller chercher son raisin. 3 Mais les vignerons prennent le serviteur, ils le frappent et le renvoient sans rien lui donner. 4 Le maître envoie un autre serviteur. Les vignerons le frappent à la tête et l'insultent. 5 Le maître envoie encore un autre serviteur, et les vignerons le tuent. Le maître envoie encore beaucoup d'autres serviteurs. Les vignerons frappent les uns et ils tuent les autres. 6 Le maître n'a plus que son fils très aimé. Il l'envoie en dernier vers les vignerons, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” 7 Mais ces vignerons méchants se disent entre eux : “C'est lui qui sera le propriétaire plus tard ! Venez ! Tuons-le, et la vigne sera à nous ! ” 8 Ils prennent le fils, ils le tuent et ils jettent son corps en dehors de la vigne. » 9 Jésus demande : « Qu'est-ce que le propriétaire de la vigne va faire ? Il va venir, il va tuer les vignerons, et il donnera la vigne à d'autres. 10 Vous avez sûrement lu ces phrases dans les Livres Saints : “La pierre que les maçons ont rejetée est devenue la pierre principale de la maison. 11 C'est le Seigneur qui a fait cela. Quelle action magnifique à nos yeux ! ”  » 12 Les chefs religieux cherchent un moyen pour arrêter Jésus. En effet, ils comprennent qu'il a raconté cette histoire contre eux. Mais ils ont peur de la foule. Alors ils laissent Jésus et s'en vont.

            Luc 20.9-19 : 9 Ensuite, Jésus raconte cette histoire au peuple : « Un homme plante une vigne. Il la confie à des vignerons et il part en voyage pour longtemps. 10 Au moment de la récolte, il envoie un serviteur vers les vignerons pour aller chercher son raisin. Mais les vignerons frappent le serviteur et ils le renvoient sans rien lui donner. 11 Le propriétaire envoie un autre serviteur. Les vignerons le frappent, l'insultent et ils le renvoient sans rien lui donner. 12 Le propriétaire leur envoie un troisième serviteur. Les vignerons le blessent lui aussi et ils le chassent. 13 Alors le propriétaire de la vigne se dit : “Qu'est-ce que je vais faire ? Je vais leur envoyer mon fils très aimé, ils vont sans doute le respecter.” 14 Mais quand les vignerons voient le fils, ils se disent entre eux : “C'est lui qui sera le propriétaire plus tard. Tuons-le, et la vigne sera à nous ! ” 15 Ils le font sortir de la vigne et ils le tuent. » Jésus demande : « Qu'est-ce que le propriétaire de la vigne va faire ? 16 Il va venir, il va tuer les vignerons et il donnera la vigne à d'autres. » En entendant cela, les gens disent : « Non, jamais ! » 17 Alors Jésus les regarde et il leur dit : « Que veut dire cette phrase des Livres Saints : “La pierre que les maçons ont rejetée est devenue la pierre principale de la maison ? ”  » 18 Tous ceux qui tombent sur cette pierre auront le corps brisé. Et si cette pierre tombe sur quelqu'un, elle l'écrasera. 19 Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres comprennent que Jésus a raconté cette histoire contre eux. C'est pourquoi ils cherchent à l'arrêter tout de suite, mais ils ont peur du peuple.

            Comme nous le remarquons après la lecture de ces trois textes, le Seigneur Jésus-Christ n'y va pas avec le dos de la cuillère dans cette parabole. Autant la parabole de la maison bâtie sur le roc s'adressait aux disciples, autant la parabole des vignerons s'adressait aux scribes, aux pharisiens, aux sadducéens et aux hérodiens.

            Ce contraste entre ces deux paraboles est toujours d'actualité. D'ailleurs n'est-ce pas l'apôtre Paul qui nous le rappelle ce qu'est l'édifice de Dieu et sur qui il repose.

 1 Corinthiens 3.10-11 : 10 Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, comme un sage architecte, j'ai posé le fondement et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. 11 Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ.

            Nous en reparlerons plus loin. Mais d'ores et déjà, choisissons de bâtir notre vie sur Christ, le rocher ; plutôt que de faire de la vigne du Seigneur une confrérie de vignerons usurpateurs d'un titre de propriété à l'instar de ces autorités religieuses décrites dans la deuxième parabole.

            Pour clore tous les passages des Evangiles qui nous parle de Christ, le rocher ; nous ne pouvions oublier de citer deux passages dans l'Evangile de Jean qui rappelle l'eau spirituelle qui sort de ce rocher (d'Horeb) :

            Jean 4. 14 : Mais s'il boit l'eau que je lui donnerai, il n'aura plus jamais soif. Au contraire, l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source, et cette source donne la vie avec Dieu pour toujours.

            Jean 7.37-39 : 37 Le dernier jour de la fête est le plus important. Ce jour-là Jésus, debout, dit d'une voix forte : « Si quelqu'un a soif, il peut venir à moi et boire. 38 Celui qui croit en moi, “des fleuves d'eau couleront de son cœur, et cette eau donne la vie” . On lit cela dans les Livres Saints ». 39 Par ces mots, Jésus parle de l'Esprit de Dieu. Ceux qui croient en Jésus vont recevoir cet Esprit, mais, à ce moment-là, l'Esprit Saint n'est pas encore venu. En effet, Dieu n'a pas encore montré la gloire de Jésus.

            On peut être frappé dans ces deux textes du rapport étroit qu'il y a chez Jean entre "l'eau qui donne la vie" et Christ, le rocher, avec toutefois une révélation supplémentaire quant à la promesse du Saint-Esprit "pour ceux qui croiraient en lui" bien évidemment Christ, le Rocher uniquement et pas un autre ; n'en déplaise à toutes institutions religieuses légalistes. En fait toute les dénominations du monde chrétien qui se disent "en Christ" sont bien indignes de boire à "ce Rocher". Nous sommes tous comme il est écrit en Exode 17.22 : de sorte qu'ils (les Israélites) cherchèrent querelle à Moïse et dirent : « Donnez-nous de l'eau à boire ! ». Ne sommes-nous pas souvent  comme les Israélites, des contestataires ignorants bien des traits de la grâce de Dieu, au lien d'être comme la Samaritaine, dans sa relation avec Jésus, le Christ, le Rocher qui nous donne gratuitement "l'eau qui donne la vie avec Dieu". Que de fois dans notre si officiel Christianisme par trop religieux avons-nous oublié aussi les exhortations que Dieu avait adressé au prophète Jérémie, à propos de la source d'eau vive, Jérémie 2.13 : Mon peuple a commis une double faute : il m'a abandonné, moi la source d'eau vive, pour se creuser des citernes ; et ce sont des citernes fissurées, incapables de retenir l'eau ! et encore Jérémie 17.13 : Seigneur, toi en qui espère Israël, honte à tous ceux qui t'abandonnent ! Ceux qui se détournent de toi ne sont que des noms inscrits dans la poussière. C'est qu'ils t'ont abandonné, Seigneur, toi la source d'eau vive.

 

            Voilà ce que nous pouvions dire de Christ, le Rocher dans ce que nous lisons de celui-ci dans les quatre Evangiles. Ainsi donc, Christ, le Rocher ; pierre d'angle ; source d'eau vive ; c'est du pareil au même !

            Passons maintenant à ce qu'il est dit de "Christ, le Rocher" ou plus exactement de la "pierre rejetée" dans les Actes des Apôtres. Cela se situe en Actes 4.5-12, quand Pierre et Jean se retrouve devant le Sanhédrin : 5 Le lendemain, les chefs des Juifs, les anciens et les maîtres de la loi s'assemblèrent à Jérusalem. 6 Il y avait en particulier Hanne le grand-prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre et tous les membres de la famille du grand-prêtre. 7 Ils firent amener les apôtres devant eux et leur demandèrent : « Par quel pouvoir ou au nom de qui avez-vous effectué cette guérison ? » 8 Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : « Chefs du peuple et anciens : 9 on nous interroge aujourd'hui à propos du bien fait à un infirme, on nous demande comment cet homme a été guéri. 10 Eh bien, il faut que vous le sachiez, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : si cet homme se présente devant vous en bonne santé, c'est par le pouvoir du nom de Jésus-Christ de Nazareth, celui que vous avez cloué sur la croix et que Dieu a ramené d'entre les morts. 11 Jésus est celui dont l'Écriture affirme : “La pierre que vous, les bâtisseurs, avez rejetée est devenue la pierre principale”?. 12 Le salut ne s'obtient qu'en lui, car, nulle part dans le monde entier, Dieu n'a donné aux êtres humains quelqu'un d'autre par qui nous pourrions être sauvés ».

            Dans ce passage, on notera que Pierre rempli du Saint Esprit apportera une modification à la prophétie du psaume 118.22, puisque la phrase "La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre principale, celle de l'angle" devient dans ce passage : "La pierre que vous, les bâtisseurs, avez rejetée est devenue la pierre principale”?.

            C'est tout pour les Actes au sujet de "Christ, le Rocher" ou de la "pierre rejetée".

 

            Allons maintenant dans les épîtres tant celles de Paul que dans une de Pierre.

            Romains 9.30-33 : Que dirons-nous donc ? Les païens, qui ne recherchaient pas la justice, ont obtenu la justice — la justice qui vient de la foi — 31 tandis qu'Israël, qui recherchait une loi qui donne la justice, n'est pas parvenu à cette loi. 32 Pourquoi ? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils se sont heurtés à la pierre d'achoppement, 33 selon qu'il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera pas confus.

            1 Corinthiens 1. 23 : "nous, nous prêchons Christ crucifié, "rocher de scandale" pour les Juifs et folie pour les païens"...

            1 Corinthiens 3.10-11 : Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, comme un sage architecte, j'ai posé le fondement et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. 11 Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ

            1 Corinthiens 10.4 : "et ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ"

            Ephésiens 2.19-22 : Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage ; mais vous êtes concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu. 20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l'angle. 21 En lui, tout l'édifice bien coordonné s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22 En lui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu en Esprit.

            1 Pierre 2.4-8 : Approchez-vous du Seigneur Jésus. Il est la pierre vivante. Les gens l'ont rejetée, mais Dieu l'a choisie, et elle est précieuse à ses yeux. 5 Approchez-vous de lui. Alors, vous aussi, comme des pierres vivantes, vous servirez à construire la maison de l'Esprit Saint. Vous formerez une communauté de saints, pour offrir des sacrifices selon l'Esprit de Dieu, et Dieu les acceptera à cause de Jésus-Christ. 6 En effet, les Livres Saints disent de la part de Dieu : « Regardez ! J'ai choisi une pierre précieuse et je la pose dans la ville de Sion comme pierre principale. Celui qui s'appuie sur elle ne sera pas déçu ». 7 Pour vous qui croyez, cette pierre vous donne de l'honneur. Mais pour ceux qui ne croient pas, « la pierre que les constructeurs ont rejetée, est devenue la pierre principale de la maison ». 8 Et ailleurs ils disent : « C'est une pierre qui fait perdre l'équilibre, un rocher qui fait tomber ».