Le péché

Le péché

1) La délivrance du péché

 

Ce dont nous avons besoin en premier c'est de la sanctification  : «  Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification  ; c'est que vous vous absteniez de l'inconduite  ; c'est que chacun de vous sache tenir son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans se livrer à une convoitise passionnée comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu  ; que personne, en affaires, n'use envers son frère de fraude ou de cupidité  : le Seigneur fait justice de tout cela, nous vous l'avons déjà dit et attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification  » (1 Thessaloniciens 4:3 à 7).

 

L'apôtre Pierre a écrit  : «  Ils leur promettent la liberté, alors qu'ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est l'esclave de ce qui a triomphé de lui  » (2 Pierre 2:19) et l'apôtre Jacques précise avec  : «  Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu'un ne bronche pas en paroles, c'est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride  » (Jacques 3:2).

 

Le péché qui nous rend esclave est le sujet dont nous n'osons pas parler, même si cela devient pesant dans notre esprit et dans notre cœur, pour certaines personnes qui nous regardent, c'est un péché visible, mais bien souvent, c'est un péché caché.

 

Dans la vie de tous les jours, cela n'est pas facile de se confier à quelqu'un car ce qu'il nous convient c'est d'être prudent avec la personne à qui nous allons en parler, car nous avons la peur de subir le mépris, l'incompréhension, voir même le jugement de condamnation. Quand cela nous arrive, le mieux est de trouver une personne spirituelle qui sera capable de nous comprendre et de nous aider, ou bien une personne spirituelle qui est déjà passée par le même problème dans sa vie antérieure. Il est écrit  : «  Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté  » (Galates 6:1).

 

Parfois même, nous avons tellement de honte d'être esclave de ce péché que nous n'osons pas en parler à Dieu. Mais cette manière de penser nous cause du tort, car Dieu nous aime tellement qu'il est prêt à nous écouter pour nous secourir, c'est ce que nous comprenons dans ce psaume  : «  Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée  ; car nuit et jour ta main pesait sur moi, ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. Je t'ai fais connaître mon péché, je n'ai pas couvert ma faute  ; j'ai dit  : Je confesserai mes transgressions à l'Eternel  ! Et toi, tu as enlevé la faute de mon péché. Qu'ainsi tout fidèle te prie au temps convenable  ! Si de grandes eaux débordent, elles ne l'atteindront nullement. Tu es un abri pour moi, tu me gardes de la détresse, tu m'entoures de cris de délivrance  » (Psaume 32:3 à 7).

 

Même l'apôtre Jean nous encourage à en parler à Dieu  : «  Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice  » (1 Jean 1:9), ce qu'il faut savoir, c'est que les gens simples sont gardés par l'Eternel : «  L'Eternel garde les simples  ; j'étais affaibli, et il m'a sauvé. Mon âme, retourne à ton repos, car l'Eternel t'a fait du bien. Oui, tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute. Je marcherai devant l'Eternel, sur la terre des vivants. J'ai cru quand j'ai parlé  : j'étais très malheureux  ! Je disais dans ma précipitations  : tout homme est menteur, comment rendrai-je à l'Eternel tous ses bienfaits envers moi  ? J'élèverai la coupe des délivrances et j'invoquerai le nom de l'Eternel  » (Psaume 116:6 à 13).

 

Le psalmiste nous fait comprendre qu'ainsi il proclamait que Dieu avait rempli sa coupe de beaucoup de délivrances et qu'en se confiant à l'Eternel il retrouvât le repos de son âme.

 

2) Être esclave du péché

 

L'expression «  esclave  » convient à la situation du pécheur, la définition du mot est  : «  Personne de condition non libre qui était sous la dépendance d'un maître  ; Personne entièrement soumise à quelque chose  ; prisonnier   » (Larousse), voilà ce qu'est la définition du mot.

 

Notre péché est d'être esclave d'une manière de faire, d'être soumis à notre insu, de quelque chose que nous ne désirons pas faire, mais qui est plus fort que nous, car nous avons du mal à arrêter une chose avec laquelle nous avons vécu une grande partie de notre vie. Un esclave est dans une prison dans laquelle il est enchaîné, la Bible nous dit  : « Rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement  » (Hébreux 12:1), le roi Salomon a écrit ceci  : «  Le méchant est pris dans ses propres fautes, il est retenu par les liens de son péché  » (Proverbes 5:22).

 

Jésus enseignait à des Juifs et à des hommes de loi ceci  : «  En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché  » (Jean 8:34). Sincèrement, sans Jésus-Christ, pourquoi alors rester dans un combat où nous sommes impuissants contre le pouvoir du péché. C’est vrai, le péché hélas agite en nous les mauvais désirs, les passions, les convoitises, les mauvaises pensées, etc.. Si nous avons accepter Jésus le Christ dans notre vie pourquoi alors se torturer  ? Prenons pour exhortation ce qui est écrit dans la Bible, avec deux versets qui répondent à notre cri de détresse face au péché  : « Malheureux que je suis  ! Qui me délivrera de ce corps de mort  ?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur  !…  » (Romains 7:24-25).

 

 

Le péché a deux façons de se satisfaire sur nous par  : « le pouvoir de condamnation » et « le pouvoir de la domination »

 

    • le pouvoir de condamnation  :

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C'est le pouvoir de la mort spirituelle et physique à cause du jugement divin contre le péché. c'est de cette condamnation que Jésus nous délivre par l'offrande de sa vie sur la croix et que nous recevons  au moyen de la foi. Sans oublier que par son sacrifice le Sang de Jésus-Christ nous purifie de tous péchés (1 Jean 1:7), «  Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il (Jésus-Christ) l’a éliminé en le clouant à la croix  » (Colossiens 2  : 14)

 

    • le pouvoir de la domination  :

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Il s’exerce en nous courbant au désir et à la convoitise de notre nature charnelle. Mais aussi en nous maintenant dans un Christianisme sans Christ, sous motifs de traditions religieuses sans l’efficacité du Sang de Christ, et ce, en vertu de la miséricorde et de la grâce de Dieu pour le pardon et la sanctification réels des péchés en Jésus-Christ uniquement.

 

Sans l’efficacité du Sang de Christ dans leur vie, beaucoup de chrétiens restent malheureux étant constamment liés à de mauvaises habitudes, des passions, des choses insensées auxquelles ils succombent et chutent, malgré leur désir de vouloir se libérer de cet esclavage et malgré bien des résolutions. C’est souvent cela l’expérience de la conversion.

 

Cessons de culpabiliser sur le péché et laissons le Saint-Esprit agir dans nos vies, car c’est dans notre faiblesse que Christ prend sa force (2 Corinthiens 12  : 9). Ce que Dieu veut faire croître en nous c’est  : «  la maîtrise de soi  » et «  la délivrance  ».

 

    • la maîtrise de soi  :

C'est la capacité morale et spirituelle qui va nous permettre d'avoir des pensées, des paroles et des comportement ordonnés, disciplinés. Dans la vie, nous rencontrons des gens qui se maîtrise plus que d'autres, il n'y a pas d'age pour se maîtriser soi-même, car la Bible nous parle de ce qui est produit dans le cœur des enfants de Dieu par l'Esprit Saint, cela devient une vertu spirituelle  : «  l'un des fruits de l'Esprit  », qui sont  : «  Mais le fruit de l'Esprit est  : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi, ...  » (Galates 5:22 à 23), mais aussi  : «  A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la patience, à la patience la piété, à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour  » (2 Pierre 1:5) .

 

Ce qui nous permet de dominer le péché qui est à la porte de notre cœur, c’est tout simplement la puissance de Dieu qui est communiquée en nous par l'Esprit Saint.

 

Dieu n’a-t-il pas à Caïn  : «  … le péché est tapi à ta porte, et ses désirs se portent vers toi  : mais toi, domine sur lui  » (Genèse 4:7). La maîtrise de soi est une vertu nécessaire pour avoir une vie équilibrée, mais cela se demande à Dieu comme la sagesse, l'intelligence, comme toutes choses. Il est écrit  : «  Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec foi, sans douter  ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, que le vent agite et soulève  » (Jacques 1:5 à 6).

 

La maîtrise de soi concerne tout notre être  : l'esprit, l'âme et le corps, dans l'épître aux Thessaloniciens, il nous est dit  : «  Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers  ; que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé sans reproche à l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ  » (1 Thessaloniciens 5:23).

 

La maîtrise de notre corps est la partie la plus délicate de notre être, car nos sens subissent chaque jour toutes sortes de sollicitations venant de l'extérieur, tellement de portes s'ouvrent qu'elles soient bonnes ou mauvaises, c'est pour cela que la maîtrise de soi, que le Saint-Esprit produit en nous doit s'appliquer plus particulièrement aux membres de notre corps et à nos cinq sens qui sont  : «  la vue, l'ouïe, le goût, le toucher et l'odorat  », afin qu'il y est un maintien de ce qui est raisonnable, pur et saint. L'apôtre Paul, était un homme de la même nature que nous, il a écrit ceci  : «  Au contraire, je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d'être moi-même disqualifié  » (1 Corinthiens 9:27).

 

    • la délivrance  :

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Il y a des péchés auxquels nous avons cédé et continuons de pratiquer, qui sont malheureusement devenus des habitudes enracinées dans notre corps, dont nous n'arrivons pas à nous libérer, nous en sommes devenus esclaves, le plaisir charnel que ce péché procure nous a séduits et piégés, comme dans ce passage que nous parle l'Ecclésiaste  : «  Or, j'ai trouvé plus amère que la mort la femme qui est un piège, dont le cœur est un filet et dont les mains sont des liens  ; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur deviendra sa capture  » (Ecclésiaste 7  : 26). Dans la parole de Dieu, on nous enseigne que nous avons les uns et les autres, un problème particulier, l'apôtre Jacques nous dit  : «  Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu'un ne bronche pas en paroles, c'est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride  » (Jacques 3:2).

 

Mais, de nature, il y a des choses qui sont attachés à notre personnalité, ce sont parfois même notre trait de personnalité, nous l'avons en nous comme un prisonnier ayant un boulet au pied qui perturbe notre aisance dans notre démarche. Il y a un écrit dans l'épître aux Hébreux qui parle de la question du péché qui nous enveloppe  : «  Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est l'auteur de la foi et qui mène à la perfection. Au lieu de la joie qui lui était proposée, il a supporté la croix, méprisé la honte, et s'est assis à la droite du trône de Dieu  » (Hébreux 12:1 à 2). (voir la version Parole de Vie)

 

Mais comment me délivrer de ceci  ?

 

Nous avons vu bien avant ce que l'apôtre Paul a dit en Romains de son expérience personnelle  : « Malheureux que je suis  ! Qui me délivrera de ce corps de mort  ?  Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur  !… » (Romains 7:24 à 25). Ce qui est évident, c'est que la seule personne qui puisse nous délivrer, c’est Dieu. Mais cette délivrance ne peut pas exister sans combat, parfois très violent, comme nous l'écrit l’épître aux Hébreux  : «  Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang en combattant contre le péché  » (Hébreux 12:4), nous devons nous résoudre à combattre, cela demande une détermination et une action constante, le roi David connaissait la puissance du péché et la faiblesse humaine, pour la surmonter, il demandait à Dieu qu'Il vienne intercéder dans son combat  : «  Ô Dieu  ! Créé en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé  » (Psaumes 51:11).

 

La délivrance sur les péchés qui sont en nous ne vient pas de notre propre force, mais celle de Dieu, qui n'attend qu'une chose, qu'on demande son aide, il n'attend qu'une invitation de ta part, et suite à ton ardente prière qui fut comme un cri qui n'attend que ce ce désir d'être libre de cet esclavage, il viendra te répondre. Mais si tu ne sais pas prier, alors tu peux demander à quelqu'un de plus spirituelle qui sera capable de nous comprendre et de prier avec nous, il nous est dit par l'apôtre Matthieu  : «  En vérité je vous le dis encore que si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux  » (Matthieu 18:19).

 

Nous ne devons en aucun cas négliger ce que le Seigneur nous a inculqué pour ne pas tomber dans le péché  : «  Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du malin  » (Matthieu 6:13), puis également il nous est dit  : «  Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation  ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible  » (Matthieu 26:41).

 

Si nous demandons avec sincérité à Dieu de nous aider à sortir de cet enfer pécheur, il nous donne le moyen d'être libéré de cet esclavage qui nous porte tant défaut, Il nous montre l'accès à la délivrance.

 

Amen  !