Les versets de Malachie 1: 13 à 14

29/11/2013 12:22

« 13 «Quel fardeau!», dites-vous, et vous me dédaignez, déclare l'Eternel, le Seigneur des armées célestes. Vous apportez ici des bêtes dérobées, boiteuses ou malades; ce sont là vos offrandes. Croyez-vous que je vais les accepter de vous? demande l'Eternel.

14 Maudit soit le tricheur qui a, dans son troupeau, un beau mouton, un mâle, et le promet par vœu, puis qui offre au Seigneur une bête tarée. Car je suis un grand Roi, déclare l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, et les nations me craignent ».

Donner quelque chose de blessée, mourante à l'Eternel, alors qu'il a la possibilité de donner une bête jeune, vive, qui n'a aucun souci. 

Je me pose cette question ce matin, ne sommes-nous pas pareil?

Souvent, nous nous mettons à genou, nous nous prosternons et nous prions, nous venons confesser un péché qui nous a fait agir directement en priant. Bien souvent, nous allons vers Dieu pour dire un péché que tout le monde a vu, un péché qui ne peut pas être caché.

Mais est-ce que c'est le bon péché que nous confessons, est-ce que nous ne nous cachons pas derrière un péché encore plus grand dans notre nous intérieur?

Les péchés venant de la pensée ne sont-ils pas plus à confesser que nos péchés de chair? Une pensée survole beaucoup, puis c'est un petit moment que l'on compte pour la plupart en millième de seconde. 

Cette bête blessée qui est offerte à Dieu, pour ma part, représente le péché de chair, tellement plus simple à donner, par la suite nous nous réconfortons avec le reste qui est en bon état.

La bête sans défaut, c'est le péché de la pensée, car il est caché par son propriétaire tout comme la bête qui elle est cachée par le propriétaire.

Mais Dieu connaît le cœur, les possessions de chacun, qu'elles soient terrestres ou spirituelles.

Ce que Dieu désire, c'est pouvoir (comme le signe avec le potier dans Jérémie 18) enlever toutes les imperfections de notre être, mais si nous lui confessons seulement les problèmes qu'il y a à la surface, les imperfections reviendront tout le temps, car nous n'avons pas eu la sensibilité sur le dysfonctionnement intérieur de nos problèmes.

Alors, qu'attendons-nous pour laisser Dieu agir dans notre être ? Qu'attendons-nous pour que Dieu retourne à la source, à la racine ? Dieu sait ce qu'il y a dans ta vie, mais il attend que tu fasses les choses dans l'ordre.

Ne cachons rien Dieu et délivrons-nous du mal (mâle) que nous avons.
 

Amen.